SELON « Africa Mining intelligence/les seigneurs de guerre en Côte d’Ivoire travaillent avec AQMI

Selon le magazine Africa Mining intelligence, la société de développement minier de Côte D’ivoire (Sodemi) n’est toujours pas parvenue à déployer ses équipes dans les zones diamantifères du nord du pays ».

Dans sa publication n°263 du 7 décembre 2011, le bimensuel stratégique dirigé par Maurice Botbol fait remarquer que les mines d’or et de diamants qui sont concentrées à « Bobi, Diarabana, Wongué, Ténero et Forona dans la région de Séguela et à Tortiya sont exploités de manière artisanale, sous le contrôle des ex-seigneurs de guerre de la rebellion. Africa Mining Intelligence (AMI), cite Issiaka Ouattara dit « Wattao » et d’autres chefs de Guerres impliqués dans ce trafic.
 Selon le journal édité à Paris, ces chefs de guerre, disposent toujours de relais dans la zone qui exploitent le diamant pour leur compte, en dépit du fait qu’ils sont basés à Abidjan où ils ont été nommés à des fonctions militaires par le président Ouattara Alassane .

Cette exploitation illicite impliquerait des politiques et serait vendus à des acheteurs, parfois liés à des sous traitants d’Al-Qaeda au Maghreb (Aqmi).

La production annuelle du diamant exploité illicitement dans le pays est estimé entre 200000 et 300000 carats et générerait 35 milliards de F CFA, qui échappent aux caisses de l’ état.

Ces exploitants illicites de diamant contournent l’ embargo onusien en faisant transiter le diamant par le Mali , le Burkina Faso et le Libéria, avant de se retrouver sur les grandes bourses d’achat, telles que Tel Aviv.

Le peuple de Côte d’ivoire voit ainsi une partie de ses richesses enrichir des individus, alors que ce pays est obligé de s’endetter pour faire face à ses charges quotidienne de santé d’éducation, de salaire et d’aménagement du territoire.

Les richesses qui devraient servir pour construire ou financer la création d’usines, fait ainsi la richesse de réseaux mafieux et d’hommes en arme, alors que plus de 80% des jeunes ivoiriens sont sans emplois et vivent sans aide de l’ Etat.

Idrissa Sylla à Abidjan pour ivoireinfo